Plantes pour balcons et bords de fenêtres: la prêle japonaise, une plante originale et simple d’entretien.
La prêle japonaise – ou equisetum japonicum – est une plante persistante très design et très graphique. Ses tiges verticales aux nervures noires sont décoratives toute l’année et peuvent atteindre plus d’un mètre de hauteur.
La prêle japonaise trouve son origine à l’époque du Carbonifère, il y a 320 millions d’années ; des espèces pouvaient atteindre 30 m de hauteur.
Autant dire que la prêle japonaise actuelle est un modèle réduit puisque la plus grande d’entre-elles, ne mesure pas plus d’1,50 m.
La prêle japonaise est une espèce très résistante et qui se reproduit sans fin si on ne met pas de limite. C’est ainsi qu’autrefois, quand on brûlait un champ pour se débarrasser des prêles japonaises, on a pu remarquer des gouttes de verre qu’elles laissaient en disparaissant. Il s’agit de la silice dont la plante est riche et qu’elle excrète sans cesse… la silice étant la composante du verre. C’est donc cette silice qui rend la prêle japonaise si âpre et râpeuse, à tel point que certains artisans s’en servaient pour polir des pièces de bois ou d’acier.
Aujourd’hui la prêle japonaise est une plante très appréciée par les designers et paysagistes pour sa robustesse et son aspect graphique. On peut ainsi voir de nombreuses terrasses de cafés, des devantures d’hôtels se parer de prêle japonaise et offrant une séparation idéale entre l’espace restauration des terrasses et les trottoirs. Les particuliers apprécient également les qualités de la prêle japonaise pour isoler leurs espaces extérieurs –balcons, bords de fenêtres, jardins – du voisinage. En effet, la prêle japonaise est dense, et assez haute pour offrir un bon remparts aux regards et vis-à-vis. Elle peut ainsi être plantée en balconnière sur un bord de fenêtre pour limiter le vis-à-vis en milieu urbain.
L’autre avantage de la prêle japonaise réside dans le peu d’entretien qu’elle nécessite. Elle est de tendance envahissante et il convient de bien délimiter son espace surtout en jardin où elle pourrait s’étendre de manière envahissante. Elle est donc particulièrement adaptée à la culture en pot. L’entretien de la prêle réside essentiellement dans le fait qu’elle se développe le mieux dans des espaces très humides. C’est en effet une plante de rivage et de bassin. Ne pas hésiter donc à l’immerger dans 10-15 centimètres d’eau. La terre doit rester humide.
L’entretien de la prêle japonaise est finalement lié à l’esthétisme que vous souhaiterez lui donner. Pour avoir un ensemble graphiquement cohérent c’est-à-dire avec des tiges bien verticales, il faudra donc couper à environ 10 cm du sol les tiges couchées, cassées, tordues ou pliées ou sèches (tout ou partie). Pour vous rassurer, même si beaucoup de tiges ont été cassées, la prêle poussant rapidement, cela ne sera qu’une histoire de moins d’un mois !
Néanmoins, évitez quand même de la planter dans un endroit trop exposé au vent afin de préserver ses tiges.
Une fois que vous avez acquis une prêle, rien ne vous empêche de la multiplier à l’infini….Il vous suffit juste de couper des tiges et de les replantez dans de la terre humide. Les prêles sont des plantes pour balcons et bords de fenêtres.
Le seul conseil : bien les arroser !!!!
[…] Pour tout savoir sur l’inflexible nippon […]
[…] Les bambous sont également des plantes qui se satisferont très bien d’un balcon ou d’un bord de fenêtre ombragé tout comme la prêle japonaise proposée par monbalconparisien.fr sous la dénomination « inflexible nippon« . Ces deux plantes ont par ailleurs l’avantage de pouvoir vous mettre à l’abri du vis-à-vis du fait de leur haute taille !! Autre atout, la prêle du Japon évoluera très bien en présence d’eau stagnante, appréciable durant les saisons humide ! Elle est également moins fragile que le bambou qui peut avoir tendance à jaunir… La prêle japonaise ne nécessite pas ou très peu d’entretien (pour en savoir plus sur la prêle lisez notre article sur notre blog consacré à cet arbuste)… […]
Bonjour
Je voulais prendre conseil auprès de vous sur la façon de résoudre les pointes sèches des prêles Couper en dessous de la partie sèche, c’est à dire à la moitié ? Couper à la base pour laisser de l’espace pour de nouvelles ?
Merci beaucoup
À bientôt
Jean-Bertrand de Courbevoie